Les rituels

Les rituels

Les rituels

Les rituels existent depuis la nuit des temps et ce dans les cultures du monde entier.

Il y a des rituels initiatiques qui signent des moments de transition de vie comme le passage de l’enfance à l’adolescence, l’union d’un homme et d’une femme, les rituels lors de la naissance d’un enfant, les rituels de deuil et bien d’autres encore.

Ce sont les « Pas Sages » qui ancrent le passage d’une étape à une autre.

Ces rituels initiatiques éclairent une transformation, une mutation, un changement qui peut être radical.

L’être humain a besoin, pour cheminer d’un état à un autre de se poser, de marquer d’une façon ou d’une autre cette transition qui ferme un espace pour en ouvrir un autre.

Le rituel touche le domaine émotionnel, énergétique et inscrit l’individu dans une communauté, une tribu, ou une société dans un cadre temporel du cycle de vie.

ll y a les rituels qui relèvent des règles et des cérémonies qui se pratiquent avec un déroulé codifié au sein d’une religion, offrant un caractère symbolique et une dimension sacrée.

Et il y a tous ces petits rituels que l’on fait chaque jour dans notre quotidien qui ont pour fonction de nous donner des repères et de nous rassurer.

Le rituel, quel qu’il soit, est nourri d’une intention et demande un temps de préparation plus ou moins long en fonction de son dessein.

Ici, à la Ferme des Essarts, les rituels peuvent être de différents ordres : en lien avec des cercles de femmes, des pratiques thérapeutiques et des traditions d’inspiration chamanique.

La nature est un merveilleux support pour l’instauration et la pratique d’espaces ritualisés.

J’ai écrit un manuel de rituels de femmes pour s’éveiller au féminin sauvage dans la collection

 « Rituels de femmes » au Courrier du livre et il me tient à cœur d’ouvrir cet espace de pratique de rituels dans ce lieu de vie.

L’univers des contes

L’univers des contes

L’univers des contes

« Entrer dans l’univers des contes »

L’origine des contes reste un mystère.

Il est présent dans toutes les cultures et se transmet de génération en génération de façon orale depuis toujours.

Le conte est une exploration de soi qui conduit dans des univers différents avec une notion de plaisir évident d’entrer dans une histoire et d’être en contact avec le mystère de la vie.

On dit que c’est le langage de l’âme, d’une réalité de l’être situé au-delà de la raison et des sens.

Depuis la nuit des temps le conte parle à chacun d’entre nous car il est porteur de sagesse. On peut supposer que s’il continue à nous parler, c’est qu’il nous interpelle au plus profond de nous-même.
Identifié au héros ou à l’héroïne, son histoire devient la nôtre et cela d’autant plus qu’elle résonne à l’intérieur.

C’est une métaphore de la vie d’un être humain.

En effet, dans le conte ; le dragon qui se dresse devant nous ou bien l’armée de cavaliers qui nous poursuit ou encore l’horrible sorcière qui nous pose des énigmes où notre survie est en jeu ne sont que des métaphores de ce qui nous arrivent dans la vie lorsque nous rencontrons la maladie, l’accident, le deuil, la perte d’emploi, des bouleversements profonds.

Ce sont des péripéties, des obstacles à surmonter qui vont nous faire grandir en connaissance de nous-même, en prise de conscience et en découverte de dons et potentiels parfois insoupçonnés.

Entrer dans cette matrice symbolique qu’est le conte, explorer les différents personnages du conte envisagés comme des facettes de soi-même ; c’est se rencontrer et être en relation avec l’autre.

Entrer dans la peau de « Barbe Bleue » c’est être confronté à son ombre mais aussi à sa force et à sa combativité.

Se glisser dans la peau de « Wassilissa » c’est revenir chez soi, triomphante avec la lanterne de sa pleine puissance de vie, après avoir rencontré Baba-Yaga la sorcière.

Honorer sa souveraineté de cygne après avoir été longtemps « Un vilain petit canard » nous donne notre place au sein de notre tribu, de notre famille d’âme.

Au cours des stages, le fait de « se laisser jouer » en incarnant les personnages du conte, de laisser son corps s’exprimer librement conduit vers des moments où l’on se surprend soi-même. Et c’est cet étonnement qui tout à coup fait sens dans ce qui est vécu dans l’instant en relation avec le vécu du quotidien.

Dans ce jeu dansé, c’est l’alliance entre le monde imaginaire et le souffle de la danse qui conduit vers le processus de création et de transformation.

Je propose des ateliers et stages ayant pour base un conte qui a sa propre thématique que l’on va suivre dans sa chronologie.

Des propositions en danse libre, en écriture spontanée, en dessin ou en argile invitent à voir en miroir ce que représentent les différents personnages du conte et symboliquement ce qu’ils vivent dans leurs péripéties.

J’ai également crée un dispositif qui permet de créer son propre conte de vie.

C’est accessible à chacun-e, ludique et profond, révélateur de qui l’on est dans notre vie actuellement.

Mes « outils »  sont extraits du chemin thérapeutique basé aussi bien sur la psychosynthèse que sur de l’art-thérapie.

Art Thérapie & Créativité

Art Thérapie & Créativité

Art Thérapie & Créativité

Je suis art-thérapeute et j’accompagne des groupes depuis plus de 20 ans avec comme médias : la danse, les contes initiatiques, le dessin et l’écriture.

J’ai également créé un dispositif qui s’intitule : « Créer son propre conte de vie »

L’art-thérapie c’est l’alliance d’une pratique artistique qui va soutenir un processus de transformation.
Le postulat de base étant que c’est à travers la production de créations : peintures, écritures, danses, chants… qu’un mouvement interne va jaillir et se manifester sous une forme ou une autre.

Le mouvement est la clef de voûte de la transformation et des surprises de conscience peuvent émerger en lien avec le corps et le psychisme mis en mouvements.

Dans la danse-thérapie par exemple, nous sommes amenés à explorer notre rapport à l’espace, à découvrir nos différents points d’appui, à sentir l’énergie maintenue entre deux mouvements, à jouer entre équilibre et déséquilibre et à regarder notre relation à l’autre et au monde.

En art-thérapie, il n’y a aucune notion d’esthétisme, l’invitation est d’exprimer ce que l’on ressent à travers un chant, un poème, un pas de danse, une création en argile, une composition musicale, une scène de théâtre, la fabrication d’une marionnette, la création d’un personnage de conte etc…
C’est ludique et profond en même temps et aucune connaissance artistique n’est requise.

L’art-thérapie se pratique en individuel ou en groupe.
On peut faire de l’art-thérapie pour aller mieux, pour guérir, pour mieux se connaître ou tout simplement pour développer sa créativité.
D’autre part, l’art-thérapie nous  met en contact avec notre enfant intérieur, celui ou celle qui est spontané-e et ludique.

Comme le souligne D.W.Winnicott dans son livre * « Jeu et réalité » *:

« C’est en jouant, et peut-être seulement quand il joue, que l’enfant ou l’adulte est libre de se montrer créatif. »

La Ferme des Essarts est un lieu qui m’inspire beaucoup pour vous proposer une découverte ou un approfondissement de l’art-thérapie.

Et j’ai à cœur d’inviter de nombreux thérapeutes et créatifs qui vont vous faire découvrir des univers divers et variés.

« La créativité », Poème Isabelle Gueudré 

“Fille de la terre et des étoiles
Le coeur en guise de vêtements
Donne ton feu à la vie
Emboîte tes pas dans ceux du divin
Joue, rit, pleure, aime de tout ton être
Joue comme un enfant
Branche-toi sur ta lumière
Cours, danse avec le vent
Prends ta plume, emmène tes pastels
Enlève tes chaussures et danse sous les étoiles
La fille de la terre et des étoiles est libre, libre tellement libre qu’elle coure pieds nus dans sa tête. »

Etre créatif, créative, c’est honorer la vie dans toutes ses dimensions.

C’est sentir que la singularité de chacun peut s’exprimer de façon si extraordinaire.

La créativité peut s’exprimer dans ce qui peut nous paraître la banalité de nos vies. Ce peut être à travers un plat cuisiné, un coin de jardin qui nous appelle, une maison à rénover, embellir, un poème écrit en hâte sur un bout de papier, un croquis volé au paysage qui nous inspire, un chant qui émerge de nos tripes lorsque nous sommes émues par la beauté du monde, un haïku qui s’impose quand la nature nous parle…

Et c’est aussi dans la relation avec nos enfants, notre amoureux, nos proches. Tout est support à ce que notre créativité s’épanouisse.

La créativité est un pont entre l’art et l’être humain.

Pas besoin d’être un artiste, non ! En effet, nous ne sommes pas tous des génies comme Picasso ou Béjart mais souvent nous n’osons pas innover, changer nos habitudes ou prendre un crayon pour écrire, nos pastels pour dessiner, ou bien esquisser un pas de danse…

Le signe qui prouve que l’on est créatif est la joie que l’on peut ressentir en créant, en écoutant notre imaginaire et l’on peut ainsi se sentir vivant et en adéquation avec nos désirs profonds.

Art Thérapie & Créativité

Féminin sauvage & sacré

Féminin sauvage & sacré

Nous n’avons jamais autant entendu parler du féminin qu’à notre époque, il cherche sa place, se dévoile, cherche à se définir et à cheminer vers l’alliance avec le masculin.

Ce que l’on peut entendre d’une énergie liée au féminin, ce serait: l’écoute de soi, de ses rythmes, l’accueil  au sens large. On peut parler de puissance douce.

Mon premier questionnement en profondeur sur le féminin date de la rencontre, il y a bien longtemps, avec le livre « Femmes qui courent avec les loups » de C.P.Estés.

Cette psychanalyste et conteuse a fait émerger un concept qu’elle nomme :

« La Femme Sauvage ».

Le mot sauvage est entendu ici dans son sens originel qui est « vivre une vie naturelle ». Qu’est-ce que vivre une vie naturelle ?

C’est être en prise directe avec la réalité du moment, dans la conscience de ce qui est et non se maintenir dans un état de rêverie stérile ou d’illusion au détriment de sa propre créativité.

Etre créative, c’est goûter à cette énergie de vie qui nous traverse.

La nature instinctive demande d’être dans ses tripes et non dans sa tête.

Sauvage s’entend dans le sens d’être un humain libre de ses conditionnements parentaux, de ses croyances, de ses limitations, des schémas qui empêchent d’être véritablement soi-même. C’est évidemment un chemin de toute une vie, un sillon à creuser encore et encore.

C’est également abandonner son état de victime et c’est bâillonner son juge intérieur.